France, XXIe siècle. Qui a peur du grand méchant genre ?

Fanny Jedlicki, MCF en sociologie, Normandie Univ, UNIHAVRE, UNICAEN, UNIROUEN, CNRS, IDEES, 76600 Le Havre, France. Chercheure associée au CENS

Le 20 septembre 2015, à Quiberon, « La Manif Pour Tous », clôturait sa « troisième université d’été » en se déclarant « force de proposition incontournable sur la famille, l’enfant et la société »1 ; elle entend bien peser sur les prochaines échéances électorales, comme elle a su peser sur l’élaboration d’un certain nombre de lois, depuis 2012. Parmi celles-ci, notons le détricotage du projet de loi Famille, l’enterrement de la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour les couples lesbiens et les femmes célibataires, l’abandon du caractère véritablement réformateur2 « des ABCD de l’égalité »3. On retrouve parmi celles et ceux qui condamnent « l’enseignement de la théorie du genre » à l’école, nombre de celles et ceux qui ont combattu en 2012 et 2013 le mariage et l’adoption entre personnes du même sexe (2012-2013). Mais que s’est-il passé dans les têtes des effrayés du genre ? Et dans celles des élus socialistes qui leur ont cédé ? Il convient avant tout de rappeler que le genre est un concept qui permet de saisir et d’expliquer les inégalités entre humains, construits en deux groupes séparés (masculins/féminins). On tâchera de cerner quels sont les groupes et individus qui craignent de dire que les inégalités sont une construction sociale et qu’à ce titre elles relèvent d’un arbitraire, historiquement situé ; on tentera d’expliciter ce que révèlent ces positions, au sein d’un large prisme politique comme au sein de la société française en général.

Autour de La Manif Pour Tous : conservateurs et ultra-conservateurs

« La Manif Pour Tous » est créée formellement le 5 décembre 2012. Souvent présentée comme une nébuleuse apolitique et aconfessionnelle, elle s’affiche publiquement, avec la complicité des médias, comme une mobilisation spontanée, voire populaire. Pourtant lorsqu’on regarde la composition de ses cortèges, elle a recruté massivement dans la population blanche, ultra-catholique et bourgeoise française ; elle est affiliée à des mouvements de la droite radicale, rejointe par la droite parlementaire. Les ultras-catholiques n’y sont numériquement pas très nombreux, mais ils sont extrêmement mobilisés à travers un maillage très vivace, via des paroisses, des organisations pour enfants et jeunes, des associations familiales catholiques4, des temporalités et rituels collectifs…La morale conjugale et hétérosexuelle qu’ils promeuvent est farouchement défendue par le Vatican, depuis le milieu des années 60, c’est-à-dire à partir du moment où se multiplient des revendications féministes et où le droit international améliore sensiblement la condition des femmes. On retrouve très tôt dans les positions des papes qui se succèdent un discours délégitimant le genre, qui viendrait briser un ordre naturel et divin. Si l’Eglise finit par admettre que les femmes travaillent, leur biotope est la maison, qui doit rester leur priorité. On trouve sans surprise dans les positions vaticanes un refus de mettre sur pied d’égalité hétérosexualité et homosexualité. La diplomatie catholique du Vatican, relayée par des élus chrétiens, exerce un fort lobbying contre le genre et les droits des homosexuels au niveau européen dans les années 90. L’offensive reprend de plus belle dans les années 2000, à travers une lettre adressée en août 2004 par le cardinal Ratzinger aux 4000 évêques de la planète. Il y invente le label « théorie du genre ». Il attaque en particulier les féministes ayant « des visées égalitaires » à qui il reproche « l’occultation de la différence ou de la dualité des sexes », remettant en cause, à ses yeux, la nature de la famille composée d’un père et d’une mère. En France, c’est au printemps 2011 que des catholiques s’indignent de « l’entrée » dans les nouveaux manuels scolaires de Sciences et Vie de la Terre de 1ère (pour la rentrée 2011) de ce qu’ils nomment les « préceptes de l’idéologie du genre »5.

La Manif Pour Tous a réussi à donner le La au débat sur le mariage entre personnes du même sexe, à travers de grands rassemblements durant l’hiver et le printemps 2013, fortement couverts par les médias. Dans le même temps, l’UNI, syndicat étudiant de droite et d’extrême droite, lance une pétition sur internet et un « observatoire de la théorie du genre », dès février 2013. La loi sur le mariage et l’adoption entre personnes du même sexe est votée le 23 avril 2013, mais pour les croisés anti-genre, le combat n’est pas terminé : les Veilleurs prient dans l’espace public et caillassent la police, certains « marchent » durant l’été 2013, saison qui se conclut au Parc Floral par la tenue de la première « université d’été de la Manif Pour Tous ». C’est durant celle-ci que sont officiellement lancées les deux nouvelles cibles à abattre : la PMA (procréation médicalement assistée) qui est habilement assimilée au commerce des corps et « l’enseignement du genre » à l’école, autrement dit le dispositif des ABCD de l’égalité. Après le Grenelle de la famille, la présidente de la manif pour tous, Ludovine Dutheil de La Rochère, née Mégret d’Étigny de Sérilly, appelle à des rassemblements à Paris et à Lyon le 2 février 2014, pour manifester contre la PMA, la GPA et le projet de loi famille ainsi que la « diffusion de l’idéologie du genre à l’école ». Les affiches et pancartes de la manifestation du 2 février clament toujours : « un papa, une maman, y a pas mieux pour un enfant » et innovent avec : « pas touche à nos stéréotypes de genre » et le dessin d’un gros escargot devant deux tout petits enfants ; on suppose qu’il faut se méfier de l’escargot, probablement parce qu’il est hermaphrodite. Si le sens s’avère un peu cryptique, le code couleur choisi l’est beaucoup moins : du bleu pour le petit garçon, du rose pour la petite fille, et pour qu’on s’y retrouve bien, la petite fille apparaît en princesse et le petit garçon en chevalier. Les croisés anti-genre ne s’intéressent visiblement plus (beaucoup) aux femmes ni aux homosexuels, leur centre de préoccupation est désormais les enfants et surtout l’équilibre psychique de ceux-ci. S’ils ne convoquent tout de même pas Françoise Dolto6, l’objet de leur propos est le suivant : il ne faut pas que des enfants soient élevés par des homosexuels, ni exposés à travers l’école à toute pratique pédagogique qui montrerait le caractère social des rôles masculins et féminins. En janvier, des enfants sont retirés des écoles, à l’appel de Farida Belghoul7, ancienne sympathisante de gauche, qui s’est alliée avec des extrémistes de droite tels qu’Alain Sorral ou encore Alain Escada, président de CIVITAS. Belghoul a été invitée au Banquet d’Action Française (royalistes) le 10 mai 2014, et dans l’émission de Dieudonné fin mai 2014 ; elle a également défilé « pour Jeanne d’Arc » au côté d’Alain Escada. Les « Journée de retrait de l’école » (JRE, qui doivent se tenir une fois par mois) visent à faire interdire l’enseignement des ABCD de l’égalité, qui selon son site Internet, mettrait en péril « la pudeur et l’intégrité des enfants » initiés précocement à une sexualisation forcée et pouvant être incités à devenir homosexuels ou bisexuels… Début février 2014, Jean-François Copé, alors patron de l’UMP, brandit dans les médias un ouvrage pour enfants Tous à poil8, qu'il présente comme « recommandé aux enseignants ». On apprend la même semaine que des bibliothèques et des mairies font l’objet de fortes pressions pour retirer certains ouvrages, jugés pernicieux, des mains des enfants. Certains maires cèdent et font remonter les livres en haut des étagères. Que les ouvrages pour enfants sexualisent de plus en plus les petites filles ne pose visiblement pas de problème ni que les publicités montrent des femmes hypersexualisées et dévêtues pour vanter les mérites d’une voiture ou d’un parfum9, mais que Jean, le petit loup, ait deux mamans10, c’est nettement plus dérangeant…L’ensemble de la droite, de Christine Boutin à Nathalie Kosciusko-Morizet, s’engouffre avec plus ou moins de bonne volonté et de faconde dans la brèche du genre comme idéologie insidieusement enseignée aux enfants. Il faut dire qu’en période d’élections municipales, le sujet paraît porteur ; certains candidats signent la Charte des maires pour les municipales de la Manif pour tous (qui s’engage à combattre « l’introduction du genre à l’école » et à permettre aux élus qui le souhaitent de ne pas marier entre elles des personnes de même sexe).

La frilosité de la gauche gouvernementale…

3 février 2014, au lendemain du rassemblement appelé par la Manif Pour Tous, coup de théâtre : le gouvernement Ayrault retire le projet de loi sur la famille11, qui ne comportait pourtant plus la procréation médicalement assistée (PMA) et certainement pas la gestation pour autrui (GPA). Si ce sont les deux points sur lesquels la Manif pour Tous menait une campagne très offensive, force est de constater que la majorité présidentielle et parlementaire est restée bien frileuse sur ses « engagements » à réformer, sinon discuter au niveau parlementaire, le statut des beaux-parents et l’égalité de toutes les femmes face à la procréation médicalement assistée. S’il n’est pas étonnant de trouver parmi les croisés contre l’égalité entre les sexes et les sexualités une partie de l’Église catholique et de la droite radicale, l’attitude d’une partie de la gauche gouvernementale a pu sembler plus troublante. En particulier les atermoiements du président de la république, en novembre 2012, sur « la clause de conscience des maires », qui pouvaient décider de ne pas unir des personnes du même sexe. Sur le terrain scolaire, le premier ministre d’alors, Ayrault et le ministre de l’éducation, Peillon, ont été particulièrement mous, voire contre-productifs, lorsqu’il s’est agi de répondre à la polémique contre les ABCD de l’Egalité. Dans un entretien le 30 septembre 2013 accordé au quotidien La Croix, Ayrault indiquait qu’il n’était « pas question [d’enseigner] la théorie du genre, pas plus dans les programmes scolaires que dans la formation des enseignants ». Au lieu de nier l’existence d’un label idéologique, faux d’un point de vue académique et empirique, Ayrault accepte l’imposition des termes du débat, légitimant ainsi ceux-ci en les utilisant à son tour. Comme Peillon, il distingue lutte pour l’égalité entre les sexes et déconstruction des rôles masculins et féminins, qui pourtant fonde la première. Ils réussissent donc l’exploit d’accréditer la thèse d’un complot idéologique ourdi par les sciences sociales notamment et toutes les études de genre et/ou féministes. Avec la reculade d’Hamon et Vallaud-Belkacem sur le contenu des ABCD de l’égalité, la lie est bue jusqu’à la dernière goutte.

 

ou les avatars d’un sexisme et d’une homophobie latents ?

Ce que révèle l’incapacité d’une partie de la gauche gouvernementale à saisir les enjeux fondamentaux que soulèvent la question d’une éducation précoce aux stéréotypes et inégalités de genre encadrée par l’école comme la question de l’égalité des sexualités et parentalités, c’est le visage plus dissimulé d’un sexisme et d’une homophobie au service du patriarcat, fortement enracinés dans l’ensemble de l’échiquier politique français. La politiste Réjane Sennac12 nomme cette incapacité « l’inconscient républicain » français. En dépit des grands principes égalitaires affichés depuis la révolution française et la conquête plus réelle des droits depuis un demi-siècle, cette inconscient se base sur un contrat social, donc évidemment politique, dont sont exclues les femmes. La philosophe Geneviève Fraisse rappelle que la démocratie s’est faite sans les femmes ; si la déclaration des droits de l’homme et du citoyen consacrent la liberté et l’égalité, auxquels s’ajoute la fraternité dans la devise républicaine, il ne s’agit que d’hommes et que de frères. Les penseurs des Lumières et de la démocratie ont ainsi posé les principes philosophiques d’un espace politique, libre, mais réservé aux hommes. A eux la sphère publique et l’égalité, bien distinguée de la sphère privée où ils règnent en maîtres sur les femmes, au nom d’un ordre naturel hiérarchique. Pour le dire autrement, l’argument de la différenciation des sexes reposant sur des lois naturelles - qu’étrangement alors ni la culture ni la politique n’auraient eu pour objectif de modifier - fonde, légitime et reproduit les inégalités instaurées socialement : les femmes ne sont pas des sujets politiques et dépendent de l’autorité masculine. Deux siècles vont être nécessaires pour que les droits civils et politiques soient conquis par les femmes : le droit de vote en 1945, en 1965 celui de travailler sans le consentement de son mari, mais les inégalités demeurent en maints domaines.

 

Les arguments prônés encore aujourd’hui par les autorités officielles de l’église catholique13 ne sont pas très éloignés du substrat de la pensée politique du 18ème siècle, ils se résument ainsi en substance : hommes et femmes sont différents ; ces différences sont complémentaires ; elles reposent sur un ordre, hiérarchique, divin et/ou naturel ; ces différences permettent un juste équilibre (psychique, social et politique) de la société, de la famille et des individus, tous nécessairement hétérosexuels.

Par ailleurs, la lutte contre les ABCD de l’égalité expérimentés à l’école publique, a fait ressurgir le combat séculaire de l’Église contre cette institution étatique. Ainsi la porte-parole du Printemps français (Béatrice Bourges) s’est-elle effrayée cet hiver : « on est en train de fabriquer des enfants d’État », tout en ayant le culot d’exiger le retrait de tout apprentissage ayant trait au genre et ou à la diversité des orientations sexuelles au nom du principe de neutralité de l’école de Jules Ferry. Cet argument était déjà employé au début du 20ème siècle par les évêques, demandant aux écoles laïques d’être neutres, c’est-à-dire à ne pas se mêler d'éducation morale et civique ; ils encourageaient déjà les parents à boycotter les écoles. Jean Jaurès écrivait alors :

« La plus perfide manœuvre du parti clérical, des ennemis de l’école laïque, c’est de la rappeler à ce qu’ils appellent la ‘neutralité’, et de la condamner par là à n’avoir ni doctrine, ni pensée, ni efficacité intellectuelle et morale. En fait, il n’y a que le néant qui soit neutre. » 14

 

Aussi, le genre n’est pas une idéologie, mais un concept scientifique et un outil de lutte pour l’égalité. Par contre, s’il y a bien une idéologie que le genre dérange, c’est le sexisme. Or maintenir la domination des hommes sur les femmes, maintenir dans la tête des hommes qu’ils doivent se comporter de manière dominante donc virile, empêcher les femmes d’être, comme les hommes, libres de disposer de leur personne, en particulier de leur corps, relève du sexisme ; et c’est bien le maintien du système sexiste (et hétéronormé) qui est en jeu pour les croisés du genre et anti-gay. Ils se battent pour continuer de bénéficier des privilèges, passe-droits et avantages matériels et symboliques qu’ils retirent de la domination sexiste. Ils ont remporté les dernières batailles : celles des mots, des lieux, des symboles, en s’emparant notamment du registre traditionnel de la gauche ; prêts à toutes les divisions pour parvenir à leurs fins, ils répandent l’idée que l’égalité hommes/femmes ou l’homosexualité ne serait qu’une « affaire de bobos », alors que ni l’orientation sexuelle ni le sexe n’ont de classe ; ils ont ainsi contracté des alliances a priori improbables avec des personnalités diverses (comme Dieudonné et Belgoul) afin de jeter des ponts entre l’extrême droite conservatrice issue de la vieille noblesse ou de la grande bourgeoisie française, et des familles issues de l’immigration, habitant des quartiers d’habitats populaires. Il ne faut pas oublier combien ils sont puissants : ils ont de forts moyens économiques15, disposent d’un capital social étendu au sein des réseaux médiatiques et politiques16, ils sont très organisés et actifs sur les réseaux sociaux, ils n’hésitent pas à calomnier une institutrice17. Ils sont dangereux, d’autant plus qu’ils sont visiblement écoutés par une partie de la gauche gouvernementale. Quel sera leur prochain combat ? La remise en question de l’enseignement de « la théorie de l’évolution » au nom d’une « intelligence supérieure », pour ne pas dire une divinité suprême, comme aux États-Unis ?

 

1 http://www.lamanifpourtous.fr/fr/toutes-les-actualites/1796-la-manif-pour-tous-ne-cache-pas-ses-ambitions-elle-veut-faire-gagner-la-famille Consulté le 25/09/2015.

2 Selon des défenseurs comme des détracteurs du dispositif initial.

3 Les « ABCD de l’égalité » consistaient en des outils et ressources pédagogiques, destinés aux enseignant.e.s pour lutter contre les stéréotypes de genre afin de favoriser l’égalité entre les sexes. Expérimenté dans 10 académies de septembre 2013 à juin 2014, l’initiative était portée par le ministère de l’Éducation nationale et le ministère des Droits des femmes, en partenariat avec le Centre National de Documentation Pédagogique. Le dispositif aurait dû, après évaluation, être généralisé aux autres académies à la rentrée 2014. Il est remplacé en juin 2014 par un « plan d’égalité filles-garçons ».

4 Sans même songer aux groupes les plus durs (la Fraternité St Pie X) décrits par exemple à Bordeaux, dans l’ouvrage M. Maye, R. Langeux, Voyage au cœur d'une France fasciste et catholique intégriste, 2013, Ed. du Cherche midi

5 Voir Céline Béraud et Philippe Portier, Métamorphoses catholiques. Acteurs, enjeux et mobilisations depuis le mariage pour tous, Ed. de la Maison des Sciences de l’Homme, 2015. Ecouter aussi le débat organisé par Mediapart le 19 mai 2014 au théâtre de la Colline avec cette dernière, Eric Fassin et Houda Asal : http://www.mediapart.fr/journal/audio/le-mariage-pour-tous-un-apres-nouveaux-clivages-alliances-nouvelles-12

6 Certains psychologues et psychanalystes se sont néanmoins exprimés dans les médias pour délégitimer l’homoparentalité. Pour autant, une partie du corps professionnel a gardé le silence ou a pris position en faveur du mariage entre couple du même sexe et la diversité des familles.

7 S’adressant principalement aux « parents des quartiers populaires », elle est en train aujourd’hui de créer une Fédération Autonome des Parents d’Elèves Engagés et Courageux, la FAPEC.

8 Claire Franek et Marc Daniau, Tous à poil, Editions du Rouerge, 2011

9 Mona Cholet, Beauté fatale - Les nouveaux visages d'une aliénation féminine, Zones éditions, 2012.

10 Ophélie Texier, Jean a deux mamans, L'École des loisirs, 2004.

11 En 2016, ces engagements n’ont pas été tenus et le texte de loi « famille » est toujours reporté sin die.

12 L’invention de la diversité, PUF, collection « Le lien social », 2012.

13 Attention à ne pas confondre les autorités ecclésiastiques et les fidèles ou croyants (selon un récent sondage (BVA) en effet 51 % des catholiques seraient favorables au mariage gay et 90 % à l’IVG).

14 Revue de l'enseignement primaire et primaire supérieur, 1908.

15 4,38 millions d’euros : c’est le montant total des recettes collectées par la Manif pour tous lors de son premier exercice comptable, d’octobre 2012 au 31 décembre 2013. 

16 Actifs depuis des années à travers l’action, assez occulte de l’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales).

17 Une institutrice de maternelle à Joué-les-Tours en mars 2014.